Leucopaxille candide

Chapeau (6-20 cm) concave dès le début, vite en entonnoir mais sans mamelon, sec, mat, finement feutré ou velouté avec une marge enroulée au début, souvent échancrée, plus ou moins cannelée. Les couleurs varient avec l’âge des sujets et les conditions atmosphériques: blanc pur au début, blanchâtre ou crème avec des taches ochracées ou jaunâtres surtout au centre.

Lames étroites, décurrentes, serrées, plus ou moins anastomosées, facilement détachables de la chair du chapeau, blanches ou crème sale.

Pied (5-12 cm x 1-3 cm) cylindrique mais épaissi à la base, légèrement fibrilleux longitudinalement, finement pruineux au sommet, spongieux, concolore au chapeau (blanc) mais devenant de plus en plus brun jaune ou ochracé avec l’âge et la manipulation.

Chair blanche à ochracé roussâtre en séchant. Odeur interprétée très différemment selon les descripteurs: cyanique, farineuse, acide ou spermatique. Saveur de noisette mais amarescente.

Ce Leucopaxille désormais classé dans le Genre Aspropaxillus en raison de ses spores non verruqueuses, faiblement mais distinctement amyloïdes pousse généralement dans les prairies et les paturâges mais aussi dans les endroits déboisés des forêts de conifères. C’est un champignon assez rare qui figure désormais dans les listes d’espèces à protéger.

Il convient aussi de signaler que plusieurs mycologues réputés appartenant à des époques différentes (Lange, Josserand, Ludwig par exemple) considèrent que ce champignon est identique à Aspropaxillus giganteus étant donné qu’il n’y a pas de discontinuité entre les deux espèces au niveau des caractères aussi bien morphologiques que microscopiques.

Nous tenons à remercier Jean-Louis Menos de l’A.M.B.A. pour nous avoir apporté ce champignon peu commun qu’il nous a permis de photographier pour notre site. Il faut aussi préciser que les photographies présentées ci-dessus ont été réalisées deux jours après la récolte, ce qui explique un léger assombrissement de la couleur blanchâtre initiale.