Chapeau visqueux, brun-roux assez vif à beige ochracé, crème et plus pâle au bord (max 7 cm).

Lames échancrées, peu serrées, beiges à brunâtres.

Pied + ou - radicant, souvent assez élastique, blanchâtre et brunissant à la base, pruineux-floconneux.

Chair blanchâtre. Saveur amère. Odeur de cacao, jamais raphanoïde.

Sur sol brûlé et sur les charbonnières mais pas uniquement. Le champignon pousse aussi dans les bois de conifères ou de feuillus et même en terrain découvert sur les sols comportant des composés nitrogénés, parfois en présence de l’urine ou des excréments de divers animaux.

Non comestible.

Cet hébélome est caractérisé microscopiquement par ses cheilocystides primitives, cylindriques et assez courtes et ses spores (de dimensions intermédiaires par rapport à celles de H.pumilum et H.anthracophilum ) à périspore décollée, nettement dextrinoïdes et fortement verruqueuses.

Il a été encore assez récemment synonymisé à tort avec Hebeloma pumilum, Hebeloma anthracophilum et Hebeloma danicum malgré des différences non négligeables notamment dans les dimensions des spores ou dans d’autres paramètres concernant la macroscopie (présence ou absence de voile, nombre de lames) ou la microscopie (décollement de l’épispore). Toutefois dans leur très récente monogaphie du genre Hebeloma (mai 2016), aussi importante qu’exhaustive, H. J. Beker et U. Eberhardt ont montré, par de multiples séquençages moléculaires, qu’il s’agit bien de quatre espèces différentes.

Ces études nouvelles nous empêchent de traduire le nom latin de ce champignon par "Hébélome des charbonnières" comme l’ont fait G. Eyssartier et P.Roux dans leur ouvrage.