Mycène de Pearson

Chapeau (0,5-2,5 cm) hémisphérique puis campanulé ou parabolique, s’aplatissant avec l’âge, hygrophane, glabre, légèrement visqueux par temps humide, strié, rose pâle, argile rosâtre, violet pâle.

Lames largement adnées mais le plus souvent nettement décurrentes (caractère distinctif visible sur la deuxième photo) lisses ou ridées, interveinées dans les sinus sur les sujets plus vieux, rosâtre pâle, violet grisâtre ou brunâtre pâle avec des teintes lilacines et une arête concolore .

Pied (2,5-8 cm x 1-2,5 mm) fragile ou ferme parfois, cylindrique, lisse, pruineux ou floconneux au sommet, glabre vers le bas, violet sombre au début avec des nuances brunâtres, pâlissant, couleur chair ou rose défraîchi avec de longues fibrilles, grossières et blanchâtres à la base.

Chair lilas ou blanchâtre. Odeur de radis. Saveur douce, raphanoïde également.

Cette mycène qui est nouvelle pour la fonge aveyronnaise pousse solitaire ou en exemplaires groupés, connés ou cespiteux, de préférence en terrain humide dans la litière d’arbres feuillus, notamment des peupliers, aulnes, bouleaux et plus rarement des conifères.

Elle semble plus négligée que vraiment rare. Outre une évidente parenté avec Mycena pura, ses dimensions nettement plus faibles, la décurrence le plus souvent très nette des lames mettent évidemment sur la voix de son identité sur le plan macroscopique. Ses spores non amyloïdes, l’absence de pleurocystides, ses cheilocystides lisses, majoritairement claviformes pour le sujet photographié et typiques de la section Calodontes assurent la fiabilité de la détermination.

Nous remercions notre ami Thierry Andrieu de Cabrespine qui a trouvé et photographié cette Mycène qui vient ainsi enrichir le catalogue des champignons aveyronnais.